Parcours personnel

Expert en Systèmes de Performance Management pour les grands groupes, j'ai, très tôt, été convaincu des apports certains du standard XBRL à ce domaine d'activité. Membre actif de XBRL France, XBRL Europe et XBRL International, j'exerce en tant qu'expert sous la raison sociale etXetera. J'ai représenté Cartesis en tant que membre fondateur de XBRL France.
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lundi 19 juillet 2021

ESEF 2021

 

  

ESEF 2021

 

 

Que faut-il pour préparer un rapport de la meilleure qualité ?

 

 

 

 

 


 

iXBRL est la norme de présentation des rapports annuels des sociétés cotées en Europe obligatoire pour les exercices commencés à partir du 1er janvier 2021

Toutes les données deviennent échangeables entre les systèmes, interrogeables d’un clic et comparables entre elles.

Tous les outils et applications qui traitent de l’information financière sont concernés.

·       XBRL est dans un premier temps la cible : le besoin est de produire des rapports XBRL.

·       XBRL va devenir rapidement la source : le besoin est de lire des rapports XBRL pour alimenter les systèmes.

·        L’objectif est que XBRL entre au cœur des systèmes d’information.

 

L’ESEF consiste à structurer le contenu des états financiers et rendre l’information plus accessible, compréhensible et utilisable pour les comparaisons et les analyses.

 

L’ESEF est aujourd’hui limité par l’ESMA au marquage des états financiers primaires, mais les avantages de combiner des informations lisibles par l’homme et lisibles par machine peuvent aider de nombreux domaines à passer des processus manuels inefficaces à l’utilisation de données structurées.

D’autres systèmes de création de rapports nécessitent des informations plus granulaires à baliser, ainsi que des informations textuelles. Cela ouvre le champ de la numérisation beaucoup plus large de l’information comme les informations environnementales et sociétales qui sont de plus en plus utilisées dans l’évaluation des opérations d’une entreprise.

L’avenir est donc à la production de plus en plus d’informations accessibles via le web, précises et structurées.


Il est temps de faire évoluer les systèmes pour préparer ces informations, plutôt que d’essayer de reproduire et de transformer les anciens processus qui utilisaient des technologies d’édition papier. 


 

 

Table des matières

 

iXBRL est la norme de présentation des rapports annuels des sociétés cotées en Europe obligatoire pour les exercices commencés à partir du 1er janvier 2021. 2

Table des matières. 3

Qu’entend-on par qualité?. 4

Absence d’erreurs techniques. 4

Absence d’erreurs comptables. 4

Besoin de précision. 4

La taxonomie ESEF/IFRS. 5

La navigation dans la taxonomie. 5

La taxonomie IFRS 2021 vs 2020. 6

Le manuel d’utilisation de l’ESEF et autres ressources. 7

Le marquage iXBRL. 8

La sélection de balises. 8

Le marquage. 8

Les extensions. 9

Les ancrages. 9

Les validations. 10

Les validations de base. 10

Les validations de conformité. 10

Les validations de cohérence du marquage. 10

Est-ce vraiment complexe ?. 11

La production d’un bon fichier XHTML. 11

Comment le bon outil peut-il vous aider?. 12

Réduire le temps de préparation du rapport complet période après période. 12

Faire face aux complexités du rapport 13

Réduire le temps de marquage et de la conversion d’un PDF en fichier xHTML. 14

 

 



Qu’entend-on par qualité?

La qualité est généralement définie comme l’« aptitude à l’emploi ». Les données numériques sont préparées pour être traitées par des ordinateurs. Pour les ordinateurs, un fait est vrai ou faux en application de règles simples. Seuls les dépôts iXBRL sans erreur sont réellement exploitables. 

Absence d’erreurs techniques

C’est pourquoi la première étape vers la qualité est un rapport qui ne contient aucune erreur résultant de l’application des règles de conformité iXBRL ni des règles de publication précisées et décrites dans la « Conformance Suite » de l’ESMA.

Absence d’erreurs comptables

Les erreurs comptables ne sont pas vérifiées par le logiciel de préparation à l’exception :

·        des attributs [balance] et [periodType] qui sont nécessaires à la validation des calculs,

·         des erreurs de report ou d’arrondis d’un même élément d’un tableau à l’autre.

Les autres erreurs de logique comptable ne sont pas vérifiées.

            Par exemple : l’égalité Actif=Passif n’est pas vérifiée.

 

Besoin de précision

Les ordinateurs n’acceptent que des éléments explicites, ils ne peuvent pas traiter des significations implicites ou ambiguës. Par conséquent, les préparateurs doivent décrire explicitement chaque ligne de leurs états financiers :

Par exemple, le concept « Créances » ne peut être utilisé que dans un bilan par ordre de liquidité et dans un bilan courant/non-courant, seuls les concepts « Créances non-courantes » ou « Créances courantes » peuvent être utilisés.

En termes de contenu, la qualité du rapport ne s’améliore pas du seul fait qu’il soit écrit dans un langage structuré. A contrario, la qualité ne doit pas être dégradée du fait qu’il est balisé.

 

 

 L’outil du préparateur ne devrait pas permettre que le rapport numérique puisse contenir des erreurs techniques. Pour le marquage et l’ancrage, le jugement du préparateur est nécessaire.


 

 

La taxonomie ESEF/IFRS

 

Les taxonomies peuvent sembler complexes pour les déclarants non avertis. En fait, la taxonomie ESEF utilisée pour les rapports ESEF est la taxonomie IFRS qui est une organisation très complète de toutes les informations requises par les normes IFRS.

 Il est vrai qu’on demande aux préparateurs de construire leur propre taxonomie qu’il faut déposer avec le rapport XHTML afin que les balises puissent être comprises par les ordinateurs.

 Mais, ce qu’on demande en fait aux émetteurs, c’est de représenter leurs états financiers en XBRL.

 Pour cela, il doivent:

·        connaitre leurs états financiers et les normes IFRS qui les sous-tendent,

·        connaitre la signification comptable de chaque rubrique,

·        se familiariser avec la signification comptable des éléments de la taxonomie ESEF,

·        connaitre les règles de marquage ESEF.

 On ne demande pas aux préparateurs d’être des experts XBRL capables de construire une taxonomie, ni à l’aide d’outils spécialisés, ni dans un fichier Excel qui en contiendrait tous les détails.

 

 La navigation dans la taxonomie

Pour les besoins de l’ESEF, il est possible de ne naviguer que dans la hiérarchie [présentation].

 

 

 La navigation dans les concepts de taxonomie peut être réduite à ce qui est nécessaire pour baliser les états financiers primaires : valeurs [monetaryItemtype]. Ensuite, pour le bilan, les choix peuvent se réduire aux valeurs [instant], pour les actifs, aux soldes [débit] et pour les passifs et les capitaux propres, aux soldes [crédit]. Pour les autres éléments, seules les valeurs [duration] peuvent être filtrées.



[Références : IFRS taxonomies https://www.ifrs.org/issued-standards/ifrs-taxonomy/#general-resources ] – ESEF taxonomy translated https://www.esma.europa.eu/document/esma-esef-taxonomy-2020


 

La taxonomie IFRS 2021 vs 2020

 

La taxonomie ESEF/IFRS évolue tous les ans. Si la taxonomie 2020 ne présente pas de différence par rapport à celle de 2019 en ce qui concerne les éléments pouvant figurer dans les états financiers primaires, il n’en est pas de même pour la taxonomie 2021. Celle-ci introduit quelques 105 éléments de type [monetaryType] pouvant être retenus pour le balisage des états financiers primaires.

 

La taxonomie IFRS 2021 comprend des modifications à la taxonomie IFRS 2020 reflétant les normes IFRS modifiées.

 

La taxonomie IFRS 2021 comprend également de nouveaux éléments de pratique commune et des améliorations générales de la taxonomie pour soutenir un marquage de haute qualité :

·        les informations à fournir en rapport avec IAS 19 Avantages du personnel;

·        l’information présentée dans les états financiers primaires :

o   27 actifs et passifs liés aux contrats,

o   L’élément « Résultat de l’exercice » dans les capitaux propres est créé,

o   5 éléments actifs et passifs concernent l’IFRS 17,

o   63 éléments de Résultat, OCI ou Flux de trésorerie,

o   8 éléments détaillés dans le « Résultat par action »,

o   Et une dimension spécifique aux retraitements cumulatifs liés à une nouvelle norme.

 

 

 Pour ceux qui ont préparé leur mapping avec la taxonomie 2019 et qui se préparent à mapper avec la taxonomie 2021, il y a lieu de vérifier que certaines des extensions créées ne correspondent pas à un élément nouveau de la taxonomie.

 Pour ceux qui souhaitent utiliser la taxonomie 2020 pour leurs états financiers 2021, il y aura lieu de modifier leurs extensions de manière qu’elles reprennent les termes (nom et libellé) des éléments présents dans la taxonomie 2021. 

 

[référence : ESEF reporting manual : Guidance 1.2.2. As soon as a new element that can substitute an entity-specific disclosure is included in the ESEF core taxonomy (i.e. in the RTS on ESEF as published in the EU Official Journal), issuers should adopt that new ESEF taxonomy element.]


 

Le manuel d’utilisation de l’ESEF et autres ressources

 

La référence (le document légal) est le RTS. Le manuel de l’ESEF documente et commente les règles édictées dans le RTS et recommande les contrôles à mettre en œuvre pour s’assurer que les règles sont suivies. Ces contrôles sont décrits dans la « Conformance suite » pour être implémentés dans les logiciels de préparation.

Les préparateurs doivent être particulièrement attentifs aux recommandations de marquage, d’ancrage et de libellés de leurs éléments.

 

Le manuel d’utilisation de l’ESEF est mis à jour chaque année et les modifications sont datées.

Principales mises à jour et précisions du manuel en 2021.

 

1.3.1 Signification comptable : dans le cadre de la signification comptable d’un élément, il faut tenir compte de l’attribut de période (instant ou durée) du concept sélectionné.

1.3.3 Information figurant dans le RTS (tableaux 1 et 2 de l’annexe II) : si elle n’est pas présente dans les états financiers de l’émetteur, elle ne doit pas être balisée.

Il n’y a pas d’obligation de créer une extension pour baliser les notes afférentes aux états financiers si l’information d’un émetteur ne correspond à aucun des éléments du tableau 2 de l’annexe II. Néanmoins, l’ESMA encourage les émetteurs à créer des balises de bloc d’extension, car ces informations sont utiles aux utilisateurs finaux.

1.4.2 Ancrages plus étroits : l’obligation d’ancrer à des éléments « plus étroits » existe non seulement lorsque l’extension est exclusivement une combinaison d’éléments de la taxonomie de base, mais chaque fois qu’il y a une combinaison de deux éléments de taxonomie ou plus.

1.5.1 Dimensions dans les états financiers primaires : les émetteurs sont autorisés à définir et à utiliser des dimensions et des membres de domaine lorsqu’il existe un besoin spécifique de les introduire afin de mieux communiquer les informations contenues dans le rapport aux utilisateurs.

3.3 Ancrage : les relations d’ancrages sont rappelées pour les concepts et sont complétées pour les membres, les dimensions et les hypercubes.

3.4.4 et 3.4.5 Libellés : Les taxonomies d’extension doivent appliquer des libellés préférés sur les liens de présentation, le cas échéant. Cela concerne les libellés de début et de fin de période et total. Les libellés définis dans d’autres rôles (p. ex. verbose, net, etc.) peuvent être attribuées aux libellés préférés.

Il est possible qu’un élément de la taxonomie d’extension d’un émetteur soit affecté avec plusieurs ressources de libellés définies avec différents attributs 'xlink:role'.

3.4.6 Base de liens de présentation : elle doit refléter la structure de la couche lisible par l’homme du rapport de l’émetteur. Cela signifie :

·        qu’un élément de ligne ne doit apparaître dans la base de liens de présentation que s’il est associé à une valeur existante dans l’année de référence (c’est-à-dire qu’il ne doit pas apparaître, par exemple, s’il a été utilisé dans le passé mais qu’il n’est plus utilisé),

·        et que l’ordre des éléments dans la taxonomie d’extension doit être identique à l’ordre dans la couche lisible par l’homme du rapport. Au contraire, il n’est pas nécessaire que les libellés définis dans la taxonomie des extensions pour les concepts IFRS soient identiques à l’élément de ligne utilisé dans la couche lisible par l’homme du rapport.

Considérations techniques: pour les éditeurs de logiciels quant au format et contenu du fichier XHTML.

Il est bon également de se référer aux documents préparés par le consortium XBRL qui ajoutent des précisions ou recommandations relatives aux rapports iXBRL.


 


Le marquage iXBRL

 

La sélection de balises

Ne pas oublier que le choix des balises se fait en fonction de leur signification comptable:

Par exemple, une dépense dans le compte de résultat n’a pas la même signification comptable que l’ajustement pour ce type de dépense dans l’état des flux de trésorerie.

Le sens comptable est donné par le libellé de l’élément, le libellé de documentation et, en cas de doute, la référence à la norme IFRS.

Les concepts sont généralement (mais pas toujours) organisés par « classes » définies par un [abstract] et un total.

Par exemple:



 

Pour trouver le bon élément de taxonomie, vous pouvez vous référer à ces classes, cependant, les [abstract] n’ont aucune signification comptable, la signification comptable est donnée par le libellé du total de la classe.

 



 Il est possible d’utiliser un élément de signification comptable plus large que celle de la ligne des états financiers, à condition qu’il n’y ait pas d’autre ligne qui pourrait être incluse dans cet élément.

Il est possible d’utiliser un élément de taxonomie dont le libellé standard ne serait pas le même que celui de la ligne des états financiers et de lui ajouter un libellé personnalisé à condition que la signification comptable soit la même.

 

Le marquage

Pour juger du choix d’un élément de taxonomie pour marquer un fait des états financiers, il convient de tenir compte de la signification comptable de l’élément de taxonomie.

Lorsqu’un élément de taxonomie n’existe pas pour marquer un fait, une balise représentant une extension personnalisée doit être créée. Ces extensions doivent être réduites au minimum car elles affectent la comparabilité des rapports ESEF entre eux.

 



Les attributs d’un élément

Un minimum de formation est nécessaire pour s’approprier la signification et l’utilisation des attributs des éléments de taxonomie. Les outils de préparation assistent l’utilisateur dans la mesure du possible mais une intervention humaine est nécessaire.

 Les éléments de la taxonomie ESEF possèdent des attributs définis dans la taxonomie qu’il n’est pas possible de modifier.

 

 Un élément de taxonomie qui décrit sans ambiguïté ni inexactitude un fait des états financiers doit être utilisé, même si il a une signification comptable plus large et s’il n’y a pas d’autre fait du rapport inclus dans cet élément.

 

Les extensions

Une ligne qui n’a pas d’élément correspondant dans la taxonomie ESEF est marquée avec un élément spécifique à l’entité qui peut être un élément plus explicite ou une agrégation d’éléments de taxonomie.

Les attributs adéquats doivent être renseignés pour les extensions.

Le libellé reproduit celui des états financiers en français. Il est possible de créer le nom de l’extension à partir du libellé en français ou en anglais. Il est également possible d’attribuer un libellé en anglais ou d’autres langues.

 

 Les libellés standard de la taxonomie ne doivent pas être modifiés. Les extensions doivent avoir un libellé standard. Pour les libellés spécifiques à l’émetteur des  éléments de taxonomie ESEF, un libellé de type [verbose] devrait être utilisé.

 

Les ancrages

Pour être compris et ne pas affecter la comparabilité, les éléments spécifiques créés par extension doivent être ancrés à l’élément de taxonomie qui a la signification comptable la plus proche et appartenant à la classe dont il fait partie [wider anchor].

S’il représente l’agrégation d’éléments qui existent dans la taxonomie, ces éléments doivent être listés en tant qu’ancrages « plus étroits » [narrower anchors].

  

 L’ancrage à un élément de taxonomie de sens plus large doit respecter le sens comptable du fait et faire partie de la même classe comptable :

Par exemple, un élément de résultat ne peut être utilisé comme ancrage pour un élément de flux de trésorerie.

 

 [références : ESEF reporting manual https://www.esma.europa.eu/sites/default/files/library/esma32-60-254_esef_reporting_manual.pdf.pdf  manuel de reporting au format ESEF https://www.amf-france.org/sites/default/files/private/2020-10/esma-esef_manuel-de-reporting_vf7-oct-20.pdf ]

[références : XBRL International guidance : https://www.xbrl.org/guidance/esef-rules-anchoring-extensions/ ]


 

Les validations

 Il existe plusieurs niveaux de validations qui doivent passer avec succès pour obtenir un rapport ESEF de qualité.

 

Les validations de base

Les validations de base doivent être gérées par l’outil de préparation en cours de marquage afin d’éviter des allers et retours consommateurs de temps.

Il s’agit principalement des contrôles :

. Sur le marquage complet des faits dans les tableaux,

. Sur la validité des calculs (ce qui implique que les périodes, les périodicités, les soldes, les échelles et formats de valeur soient correctement renseignés),

. Sur la présence des ancrages pour les extensions,

. Sur la présence de doublons de tagging ou de libellés.

 

 Le résultat de ces validations doit être clair et renvoyer aux marquages en erreur.

  

Les validations de conformité

Les validations de conformité du rapport ESEF comportent les mêmes validations de base plus des validations du rapport ixbrl lui-même ainsi que du format du dossier de remise.

 Les résultats de ces validations doivent être les mêmes que les résultats obtenus par les validations effectuées par les auditeurs et/ou les organismes récepteurs des fichiers. Ils doivent également être clairs et renvoyer aux faits en erreur.

 Il est recommandé de faire un « dry run » et de faire un dépôt de test si cela est possible.

 

Le résultat des validations est de deux natures différentes :

. les erreurs qui doivent être corrigées avant remise,

. les [warnings] dont l’objectif est d’attirer l’attention sur certains points qui peuvent éventuellement constituer des défauts de qualité. Ces warnings ne constituent pas nécessairement des erreurs.

Par exemple,

. un arrondi est acceptable et ne constitue pas une erreur de calcul,

. une valeur de signe négatif alors qu’elle est supposée être positive ne constitue pas nécessairement une erreur (cas des « Réserves » qui ne sont pas obligatoirement positives).

  

Les validations de cohérence du marquage

Le dernier niveau de validation concerne le choix des balises et des éléments d’ancrage. Cette validation fait intervenir une grande proportion de jugement.

Il est important que le marquage fasse l’objet d’une revue indépendante en interne et que les extensions soient documentées autant pour leur bien fondé que pour documenter leur reproduction pour les exercices futurs.

Enfin, l’audit peut introduire des propositions de marquage différentes de celles retenues par le groupe qu’il faudra évaluer. Il est aussi recommandé de fournir aux auditeurs le « dry run » pour qu’ils puissent préparer leur opinion sur le marquage retenu.

 

Est-ce vraiment complexe ?

 

·        Quelques heures de formation sont nécessaire pour s’approprier les bases.

·        Techniquement, seulement une dizaine de notions sont à connaitre.

·        Les outils doivent faciliter le travail et non introduire de la complexité.

 

 Les tests sont nécessaires mais ils doivent s’appliquer au balisage et non à la conformité de l’outil qui doit être pérenne.

 

[référence : ESEF validation rules https://www.esma.europa.eu/document/esef-validation-rules ]

 

La production d’un bon fichier XHTML

 

Préparateurs et utilisateurs doivent-ils s’inquiéter de l’apparence de leur rapport s’il est imprimé: c’est ce que la technologie PDF a développé depuis des années, impliquant le coût d’agences de design hautement rémunérées? Ou devraient-ils se préoccuper davantage de la façon dont leur rapport sera utilisé avec la technologie moderne?

 Les utilisateurs finaux n’imprimeront jamais les fichiers PDF. L’impression reste entre les mains de l’entreprise qui publie le document.

 Le gouvernement britannique a reconnu « que les gens lisent différemment sur le Web que sur le papier. Cela signifie que la meilleure approche lors de la rédaction pour le Web est différente de l’écriture pour l’impression et a conclu qu’il est vraiment important de créer un contenu clair, concis, structuré de manière appropriée et axé sur la satisfaction des besoins de l’utilisateur. Un document PDF qui a été créé pour une utilisation hors ligne ne conviendra pas au contexte du Web et est susceptible d’entraîner une mauvaise expérience utilisateur. »

En outre, comme l’écrit XBRL International: « Travailler avec des données iXBRL ne consiste pas seulement à explorer des rapports à l’aide d’un navigateur Web.  Les rapports iXBRL valides peuvent être chargés dans n’importe quel processeur conforme, et les données qu’ils contiennent peuvent être consommées par les moteurs d’analyse, chargées dans des bases de données pour interrogation ou traitées dans de nouveaux rapports.  Tout cela peut être fait tout en conservant des liens vers les informations telles qu’elles ont été initialement rapportées et présentées. »


 

Comment le bon outil peut-il vous aider?

 Il est nécessaire d’anticiper et de revoir le processus de reporting qui prend beaucoup de temps et de ressources. C’est l’occasion de ne pas s’enfermer dans un schéma qui serait que chaque nouvelle contrainte nécessite une brique supplémentaire difficile à emboiter dans une pyramide qui implique plusieurs intervenants, plusieurs technologies et des échanges successifs rendant compliquées les indispensables modifications de dernière minute. Il faut déjà anticiper le marquage des notes, de données supplémentaires et l’intégration et le marquage des données ESG et se poser la question de l’évolution des processus actuels.





Les options possibles :

 -         reproduire les processus antérieurs et ajouter le balisage,

-          externaliser tout ou partie du processus,

-            ajouter des briques logicielles et augmenter les délais et les risques d’erreurs par des opérations manuelles d’import/export,

-          utiliser les ressources internes pour l’ensemble du processus,

-          s’équiper d’une solution intégrée pour l’ensemble des processus de préparation des rapports. 

 Il est clair qu’une externalisation du processus (et surtout du marquage) est une solution de facilité et temporaire. Il est important d’internaliser le marquage des états financiers pour se familiariser avec ce processus qui va prendre de l’ampleur dans le temps. La qualité des données numérisées sera prise en compte dans l’évaluation du groupe et sa capacité à maitriser cette qualité. 

 

Réduire le temps de préparation du rapport complet période après période

Les difficultés inhérentes à la préparation d’un rapport financier :

·        Plusieurs utilisateurs travaillent en parallèle,

·        Les données proviennent de différentes sources et sous-systèmes,

·        Les contrôles de cohérence sont manuels ainsi que corrections ponctuelles dans les tableaux et le texte,

·        Les traitements de divers fichiers et formats MS Office sont manuels,

·        Pas de workflow et de contrôles d’accès personnalisés qui définissent l’assurance qualité et la piste d’audit,

·        La finition et les vérifications des rapports pour l’impression sont manuelles.

 

Un outil de Disclosure Management complet et performant intègre toutes les étapes de préparation dans un même environnement assurant le travail en parallèle et contrôlé à partir de l’import des données sources jusqu’à la mise en page pour impression.

 


 

Faire face aux complexités du rapport

Un rapport annuel est beaucoup plus complexe que la seule partie des états financiers balisés en iXBRL.

 La cohérence du rapport annuel repose sur de nombreuses fonctions qu’il est nécessaire de trouver dans un outil d’élaboration. Les principales fonctions dont il faut disposer dans son logiciel sont :

·        l’import des données sources directement dans les tableaux,

·        la gestion des arrondis et ajustements manuels,

·        la vérification croisée entre les valeurs dans les tableaux et les valeurs dans le texte,

·        le balisage des tableaux et du texte (grâce à l’outil de tagging intégré),

·        le report des valeurs sur la clôture suivante,

·        la gestion des modifications de dernière minute.

 Toutes ces fonctions, intégrées dans une seule application, se traduisent directement par des économies de production des rapports, période après période.

 

AMANA SMARTNOTES répond entièrement et parfaitement aux exigences

 Notre solution collaborative « tout en un » est réellement novatrice. Elle est générique (tous rapports, toute taxonomie) et déjà appréciée par des centaines de clients en Europe. De l’acquisition automatique des données de tous systèmes de consolidation, à la préparation des documents avec des outils bureautiques standard et familiers (MS Excel, MS Word, MS PPT), au marquage XBRL (tableaux et texte) intelligemment simplifié et intégré, jusqu’à la publication finale dans tous les formats prêts à déposer (XHTML) ou à imprimer (PDF) préparée par le « robot de mise en page » intégré qui produit une disposition haute résolution au sein du système et sans avoir à dépendre d’un graphiste pour le composer en InDesign.


Réduire le temps de marquage et de la conversion d’un PDF en fichier xHTML

 Le processus qui consiste à conserver l’enchaînement des tâches jusqu’à la production du traditionnel fichier PDF et de convertir ce fichier au format XHTML après introduction des balises iXBRL n’est pas optimal en termes de ressources et de temps de préparation. Les tâches s’enchainent et accroissent les allers et retours entre logiciels ou sous-traitants et allongent les délais et les risques d’erreurs.

 Un processus qui enchaine des tâches de préparation de taxonomie spécifique en Excel, de construction de la taxonomie dans un outil spécialisé et enfin d’attribuer les éléments de taxonomie aux faits puis de valider l’ensemble n’est également pas optimal et provoque de nombreux allers et retours.

 L’outil de tagging le plus performant permet de travailler directement à partir des faits à marquer, d’attribuer les éléments de la taxonomie aux faits du rapport, de valider la cohérence du marquage par rapport aux attributs de la taxonomie. La partie technique de création de la taxonomie et des fichiers est transparente pour l’utilisateur car cette partie du travail peut être automatisée par la machine grâce à l’expertise des personnes qui développent le logiciel.

 



 

AMANA XBRL TAGGER répond entièrement et parfaitement aux exigences

 La conversion de tous les documents MS Word, PDF, HTML ou InDesign, le traitement de toutes les taxonomies ainsi que l’accent mis sur la manipulation conviviale raccourcissent énormément le temps nécessaire à la création du rapport annuel. En outre, une fois que le « tagging  » est créé, il se reporte l'année suivante, ce qui fait gagner du temps, rapport après rapport.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 



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